Mercredi 03 Aout,
Emily est passée avec son cortège d’averses et de rafales, pas de dégâts, quelques coins inondés tout au plus sur notre île.
Le ciel est toujours gris, mais le vent est tombé.
Pas de surf depuis 3 jours.
Ce matin, me voilà partie faire quelques emplettes pour mes futures recettes, c’est tout un programme içi, pour trouver une rouelle de cochon et des queues de langouste, les trombes d’eau de ce matin n’ont rien arrangé.
Chose faite, je me mets aux fourneaux :
Fricassée de langouste et cochon, sauce piment curry
Pour 3 personnes
1 rouelle de porc
3 queues de langoustes congelées( ou fraiches c’est encore mieux)
Filet d’huile d’olive sur la rouelle, salé et poivré gros
Mettre au barbecue direct
Mettre au courbouillon les queues de langouste le temps de les décongeler
Au ¾ cuite la rouelle bien grillée sera coupée en gros morceaux, ajouter les queues de langouste et Finir la cuisson sur une plaque au barbecue de façon à ce que le jus de la rouelle finisse de cuire les queues.
Quand le tout est croustillant et cuit, servir
Salade à l’aîl
Sauce mayonnaise au curry et piment
Monter une mayonnaise à base de moutarde forte, sel et poivre
Y soupoudrer curry et piment de cayenne en poudre
Plat que l’on peut manger avec les doigts, comme des croustillons de porc, il est recommandé de se lécher les babines !!!
Clafoutis d’ananas et mangue fraiches
( moi je suis pas trop gourmande, mais selon Roro c’est délicieux)
Crime of the century by supertramp
Et maintenant, Gilbert Bécaud
Installez vous confortablement, j’en ai pour un bon moment, bonne lecture, pas de panique, on prend le temps!
À l’origine il s’agit d’un histoire belge….
De mon état civil à la virgule près est écrit:
« le treize septembre mil neuf cent soixante cinq à trois heures cinquante, est née, rue de la hautière, cinq :Catherine Madeleine, du sexe féminin, de Roland Fernand Caillaud, charcutier, né au Clion sur mer( Loire Atlantique) le cinq février mil neuf cent trente neuf, et de Yvette Marie Berthe Célestine Blondeau, son épouse, charcutière, née à Vertou (Loire Atlantique) le neuf septembre mil neuf cent quarante et un, domiciliés audit Clion sur mer, place de la gare.
Je suis donc native de NANTES, et du dernier port breton de Bretagne Sud appelé Pornizh.
Une erreur s’est toutefois produite, sans doute à l’époque et au fil des déclarations en mairie passées, point était important un accent, et pourtant….
De mes souvenirs d’enfance, me reviennent les réunions de famille, dans la maison de mes grands parents à « la cité ». Souvent l’été notre famille du Luxembourg venait passer quelques jours de vacances. Et c’était alors un total dépaysement, ma grand-mère et ses frères et sœurs, d’un remariage de sa maman parlaient allemand. Je me sentais étrangère à ces cousins de par cet accent guttural et peu avenant à mon oreille et à la fois si proche d’eux parce qu’ils étaient tous d’une extrême gentillesse, si chaleureux et joviaux.
Mes ainés apprirent l’allemand en classe. Moi, l’espagnol.
De tous ses voyages sur ses terres originelles ma grand-mère ANNA, nous rapportait des tablettes de chocolat blanc.
Papa et maman nous décrivaient ces régions du Luxembourg comme étant très boisées et vertes.
Après multes recherches et consultation du blog généalogique d’un de nos cousin éloigné du Luxembourg voiçi ce qu’il en ressort:
ORIGINE:
Les HOTTUA entrèrent dans l'histoire écrite à Oberpallen à l'Ouest du Grand Duché de Luxembourg actuel en 1709, lorsque le curé Henri COLLART procéda à l'inscription dans le registre paroissial des baptêmes administrés, mais non inscrits par son prédécesseur Ludwig Mallert (1692-1709), ceci sur déclaration des parents. le couple Materne HOUTON et Cathérine Coune de Dedling déclara au curé de la bouche de la mère, 4 naissances et baptêmes dont AUGUSTIN qui est l'ancêtre de tous les HOTTUA qui nous sont connus aujourd'hui.
traduction de l'acte ci dessus rédigé en latin :
" a été baptisé au mois de mai de l'année 1693, Augustin fils de Materne et de Cathérine HOUTON époux de Dudling"
suivant les usages de l'épôque l'enfant a été baptisé au nom de son parrain. Augustin HOUTON et Anna COUne étaient sans doute des proches parents du couple, soit frère et soeur.
Bien que le nom de la mère de l'enfant n'ai pas été noté, on peut donc admettre qu'elle s'appelait COUNE.
la localité de Dudling fait aujourd'hui parti de Oberpallen sous le nom de Diggel, Luxembourg du sud.
LE NOM:
LA tradition orale dans la famille situait l’origine des HOTTUA en Belgique. Cette hypothèse semble se confirmer. Le « dictionnaire des Noms de famille en Belgique romane » n’a pas d’entrée sous HOUTON mais cite deux variantes :
-HOTTOIS nom d’origine, ainsi 1399 « au hottois » à LIMAL dans le Brabant Wallon
-HOTTON, HOTON, en wallon, localité de la province de Luxembourg près de Marche en Famenne.
Hotton est une commune de 5000habts située dans la vallée de l’Ourthe à une dizaine de kms à l’est de la Marche et 90kms d’Oberpallen. Il faut relever içi que vers 1700 Oberpallen ne se trouvait point sur la frontière du Duché de Luxembourg, qui comprenait encore la plus grande partie de l’actuelle Province de Luxembourg attribuée à la Belgique en 1839.
Les 3 partages du Luxembourg:
Materne : il s’agit d’un prénom autrefois très utilisé en Belgique, popularisé par SAINT MATERNUS.
De son origine HOUTON à sa forme actuelle, le nom HOTTUA se caractérise par la grande diversité des formes qui varient au gré des rédacteurs des documents paroissiaux ou d’état civil.
Pendant les 150 ans depuis la première mention écrite du nom HOUTON jusqu’à la stabilisation de la version HOTTUA au Luxembourg après 1850, le nom a été écrit dans pas moins de 20 variantes dans des documents officiels. Cette diversité s’explique par le fait que les rédacteurs de documents ont noté ce qu’ils ont cru comprendre, les déclarants, gens simples, ne savant en général pas écrire jusqu’à la fin du 18ème siècle et ne parlant que le luxembourgeois.
Pour Michel HOTTUA né en 1744, on dénombre 8 variantes de son nom depuis sa naissance en passant par son mariage, la naissance de ses enfants et de son décès en 1819.
L’évolution du « ou » de la première syllabe par « au » vers »o » et du « on » de la deuxième syllabe par « oi/ius/oy » vers « ua » témoigne de la germanisation du nom qui est à l’origine romane (wallonne), conséquence de l’utilisation prédominante de l’allemand dans les documents d’état civil après 1800.
Ainsi l’acte de mariage de Pierre HOTTUA et de Cathérine GLOESENER en 1803, en plein régime français, est rédigé en allemand.
Le recensement de la population du Luxembourg du 1er décembre 1880 dénombrait 21 personnes portant le nom HOTTUA, 1 HOTTOI, et 1 HOTTOIS.
Cent ans plus tard, il y avait 31 personnes au nom de HOTTUA
Fin 2005 on peut estimer, sur la base d’indications du fichier national de la population, qu’environ 25 porteurs du nom HOTTUA vivent dans le pays, dont 11 hommes et 14 femmes. Le nom existe en France, où 7 porteurs ont être localisés à ce jour en Meurthe et Moselle et dans le Bordelais.
Aucun HOTTUA encore en vie n’a pu être identifié jusqu’içi aux Etats Unis, pays dans lequel des membres de la famille ont pourtant émigré.
Plusieurs familles HOTTUA vivent encore de nos jours en Belgique, et ont pu être contactées.
Tous les porteurs du nom connus à ce jour sont des descendants de MATERNUS HOUTON, et il est fort probable qu’il en restera ainsi. Il est vrai que cette information a des fois été perdue dans les famille au cours des générations. Si l’on parle des porteurs du nom HOTTUA, on ne prend en compte que les descendants mâles qui ont transmis le nom,
or il ne faut pas perdre de vue le fait qu’il y a un nombre élevé de descendants de Maternus HOUTON issus de lignées féminines que l’on retrouve sous des noms différents. A l’heure d’une plus grande sensibilité pour l’égalité des sexes il importe de relever ce fait.
Les premières traces manuscrites des HOTTUA apparaissent au début du 19ème siècle sous forme de signatures sous des actes d’états civils.
La première en date est celle de Pierre HOTTUA/HOTHOI né le 02 décembre 1779 à Oberfeulen sous l’acte de son mariage avec Catherine GLOESENER le 23 janvier 1803 à Feulen
Remontons dans le temps….
La famille HOTTUA a habité depuis 1838 à Niederfeulen dans une maison transformée aujourd’hui en station service shell.
La seule photo connue de l’atelier de forgeron a été prise au cours de la première libération de Feulen à la fin de la 2ème guerre mondiale le 11 septembre 1944 et montre en avant plan le passage d’un camion américain.
Quelques mois plus tard, dans la nuit du 20 au 21 décembre 1944, l’atelier et la maison d’habitation ont été quasiment détruits lorsque les troupes américaines ont fait sauter les deux ponts sur la WARK situés à qq kms des constructions pour arrêter la progression des troupes allemandes venant de Heiderscheid.
Les émigrants :
Sur les 41 émigrants recensés, 21 étaient porteurs du nom HOTTUA.
La très large majorité est partie aux Etats Unis : 32 personnes
7 ont choisi la France, 2 la Belgique.
LE naufrage du FLoridian
Dans le « Die Luxemburger in der Neuen Welt », Nicolas Gonner a écrit dans le chapitre iv sur l’émigration de 1841 à 1850 page 136,
« le sort qui frappa le Floridian prouve que le voyage en mer ne se passa pas toujours sans danger. Le bateau sous les ordres deu capitaine Whitmore quitta Anvers avec beaucoup plus que 200 passagers à bord et échoua sur le longsand, un banc de sable sur la côte anglaise. Un émigrant et trois matelots furent sauvés, tous les autres périrent. Parmi eux se trouvaient également luxembourgeois, dont une famille HOTTUA de Feulen. »
Le naufrage a pu être confirmé et également localisé dans le temps grâce à une recherche de Nicole MOUSEL-GNAD ( cousine)
Il n’y avait pas de liste de passagers.
PROFESSIONS
Les HOTTUA sont une famille de travailleurs du fer.
Dans la maison (station shell) à Niederfeulen, résidence des ancêtres pendant 4 générations, cette tradition se perpétua jusque dans les années 1980.
Le premier représentant connu de la profession est MICHEL HOTTOIS
On sait que des wallons ont introduit la technologie de la fabrication du fer avec du minerai alluvionnaire et du charbon de bois au Luxembourg. Commes les HOUTON étaient également des Wallons, il se peut fort bien qu’ils étaient familiarisés avec la production du fer lors de leur arrivée dans la région, si ce ne fût la raison de leur venue.
Trois au moins des fils de Michel exerceront le métier de forgeron et maréchal ferrant.
Venons en à notre lignée, notre origine,
En 1670, vint au monde dans une contrée de Belgique, IGNOTA Cathérine.
Son enfance et adolescences vécues, elle se maria 22 ans plus tard à
HOUTON Materne, natif de la même région qu’elle.
Les nouveaux mariés s’installèrent à Oberpallen, Redange, Grand Duché du Luxembourg,de leur union viendront 4 enfants :
HOTTUA Auguste
HOTTUA Cathérine (mai 1695)
HOTTUA Angèle
HOTTUA Michel
Seul Auguste nous intéresse dans notre arbre généalogique, car il se marie à son tour à Cathérine IGNOTA( encore une) en 1710 et fonde une famille de 5 enfants à Oberpallen, Redange, :
HOTTUA Cathérine
HOTTUA Marie Cathérine
HOTTUA Jean
HOTTUA Michel
HOTTUA Elise
Sera tiré au sort : MICHEL
Qui s’unira à Cathérine JUNGERS en 1739 et donneront naissance à Oberpallen, Redange,à:
HOTTUA Anne Cathérine
HOTTUA Michel
HOTTUA Marguerite
Michel pour faire comme son père s’unie à Marie Cathérine PETIT le 17 décembre 1767 toujours à Oberpallen, Redange, GD Luxembourg et donneront le nom de :
HAUTOIS Charles
HOTOIS Michel
HOTHOI Anne Marie
HOTTUA Rodolphe
HOTTUA Susanne (1777-1778)
HOTTUA Pierre
HOTTHUA Madeleine
HOTTUA Jean
HOTTUA Jean Nicolas
HOTTUA Suzanne(1789-1837)
(Les noms de HAUTOIS ET HOTOIS sont véridiques)
On reprend le Michel pour la course, qui lui, change un peu et prend pour épouse STRAUS Marie Elise le 14 avril 1796 à Feulen GD Luxembourg
Et c’est parti pour un tour :
HOTTUA Madeleine(1797-1836)
HOTTUA MICHEL
HOTTUA Marguerite
HOTTUA Madeleine 1804
HOTTUA Cathérine
HOTTUA Jacques
HOTTUA Anne Marie
On continue avec Michel, qui trouve convenance avec une LAMBERT Christine d’Obermertzig GD Luxembourg et met au monde :
HOTTUA Elise
HOTTUA Jacques
HOTTUA Elise
HOTTUA Théodore
HOTTUA Henri
HOTTUA Jean
On rentre maintenant dans le vif du sujet avec Théodore né le 22 avril 1833 (svp à reprendre comme prénom pour les prochains à venir…c’est trop mignon)
Il épouse le 11 décembre 1861, ANNE TREES de Niederfeulen, GD Luxembourg, 8 enfants naitront :
HOTTUA Cathérine
HOTTUA Madeleine
HOTTUA Anne Marie
HOTTUA Barbe
HOTTUA Marie Anne( très inspirés les anciens ….)pffff
HOTTUA Jacques
HOTTHUA Martin
HOTTUA Jean
Des 8, on retrouve JEAN né en 1876, épouse le 16 avril 1901 SCHROEDER Elise à Feulen
Et voilà les meilleures :
HOTTUA Cathérine (1902-1903)
HOTTUA Marguerite
HOTTUA Cathérine la 2ème a eut plus de chance que la 1ère sauf que porter le prénom d’une sœur défunte c’est pas vraiment sympa…
HOTTUA Marie
HOTTUA Joséphine ( là je pense à Maryse…)
HOTTUA Edouard
HOTTUA MARTIN
Marguerite est donc née le 30 novembre 1903 et a épousé le 16 avril 1928 à Paris Fernand Julien Joseph Caillaud né 26 juillet 1903
Roland et Julien seront leurs deux fils
Il est à noter que sur le registre d état civil, Fernand est le fils de Julien CAILLAUD et Marie Anne Masson
Marguerite décède le 07 mars 1953 d’une cirrhose du foie due à une trop forte hypertension artérielle.
Fernand se remarie avec Anne Cathérine Ginter, fille de Cathérine HOTTUA, sa nièce par alliance venue toute jeune aidé sa tante à la charcuterie.
« Anne Cathérine, Anna » GUNTER ( fille de Cathérine HOTTUA et Jean GUNTER) épousera en premières noces le 29 janvier 1946, Robert Clovis Garoux avec lequel elle aura 3 enfants :
GAROUX Christiane Jacqueline
Garoux Jean Claude
Garoux Philippe Clovis
Roland aura 4 enfants:
CAILLAUD Maryse Marguerite Josette
CAILLAUD Thierry Roger
CAILLAUD Catherine Madeleine
CAILLAUD Nicolas Raymond
« Anna » est la grand-mère que nous avons connu. Anna fille de Thierry et Nathalie Caillaud porte à présent son prénom.
Joséphine, prénom de l'une des soeurs de Catherine et Marguerite aurait été celui de la fille de Maryse....
Il faut remercier notre cousin du Luxembourg Daniel HOTTUA sans qui cette page de mon blog n'existerait pas.
vous pouvez consulter son site:http://sites.google.com/site/hottua/
a nos anciens...a Materne HOUTON!
NAT:
Pour continuer dans les histoires de familles ( avec un s , elles sont nombreuses les familles dans cette histoire !) aujourd hui j'ai sauvé de notre jardin en friche quelques pommes de terres qui s'étaient égarées du côté des fraisiers , quelques fraises perdues dans la jungle des pieds de ciboulettes et 3 pommes précoces tombées au pied de nos 3 pommiers , et je me demandais si toi aussi comme ton frère tu racontais souvent à tes enfants pourquoi papy Fernand tenait tant à son verger et surtout à ses pommiers. Réponse dans un prochain article ?
Ma recette du jour c'est une verrine de panacotta aromatisée à la vanille , décorée de quelques fraises rescapées de notre forêt tropicale (...) et agrémentée de quelques gouttes de punch coco made in SXM.